Montre-moi. Que ce n'est pas une erreur de faire des efforts. Montre-moi qu'après tout, tu tiens quand même à moi. Je suis fatiguée. De me demander si tout ça vaut vraiment la peine, de chercher à te comprendre. Je suis exténuée de me persuader que je n'ai rien fait de mal.

Finalement, ma seule faute aura d'avoir voulu être honnête. Quelle ironie ! Se faire avoir par l'un des principes auxquels je tiens presque plus que tout. Ce sont eux qui me permettent de garder la tête hors de l'eau quand je suis sur le point de flancher... Plus que n'importe qui. Savoir que je suis fidèle aux valeurs que je chéris est définitivement ce qu'il me faut pour garder la tête haute.

Je pense sincèrement que ça n'a fait qu'accélérer les choses. Cela aurait dû se passer, dans tous les cas. Mais tu m'as reprochée d'avoir été sincère, et j'avoue que je ne l'ai pas toujours bien pris. Tu as eu le droit de l'être, toi. Pourquoi m'en vouloir pour quelque chose que tu as initié ?

Donne-moi une seule bonne raison de te faire une place. Prouve-moi que tu la veux vraiment, que tu la mérites. Interroge-toi, je ne veux pas d'une personne indécise.

Je le suis déjà assez moi-même.

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Lundi 25 avril 2011 à 0:59

Il y a ces souffrances où l'on en ressort plus fort. Où l'on acquiert cette capacité de jugement, d'analyse, cette capacité de compréhension, que l'on aurait sûrement jamais eu sans elles. Il y a ces pleurs que l'on finit par sécher parce que finalement, on a tourné la page. Ces histoires auxquelles on pense jour après jour, puis tous les deux jours, une fois par semaine, une fois par mois.. Certaines sont plus dures à évincer que d'autres. On n'oublie pas, on vit juste avec. Et parfois, on se surprend à se sentir fier d'en être sorti presque indemne. Bien sûr, on ne réagit pas comme s'il n'y avait rien eu. On haït la violence, mais on ne la fuit pas. On devient plus tolérant. On reconstruit des relations qui sont peut-être meilleures qu'avant.

Mais je ne crois pas avoir développé un jour une peur constante comme celle qui comprime ma poitrine. J'essaie, cependant. J'essaie de ne plus y penser, de me dire que tout peut changer. Que le temps arrangera les choses et gommera mes peines. Malgré tout, cette angoisse, sourde, reste présente. Je n'ose plus baisser ma garde face à toi. Et j'ignore si tout cela va changer.

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Samedi 2 avril 2011 à 22:36



Vendredi 11 mars 2011 à 22:18

"I miss you when something really good happens, because you're the one I want to share it with. I miss you when something is troubling me, because you're the only one who understands me so well. I miss you when I laugh and cry, because I know that you're the one who makes my laughter grow and my tears disappear. I miss you all the time, but I miss you the most when I lie awake at night and think of all the wonderful times we spent with each other for those were some of the best memorable times of my life."

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Dimanche 23 janvier 2011 à 23:04

Parfois, je souhaite avoir été cette fraîche inspiration, révélatrice et curative, que furent seulement quelques personnes dans mon ébauche d'existence. J'aurais voulu être une de ces âmes qui en transportent d'autres, et que de mon égard naisse une vivacité telle que, même après le plus grand des chagrins, chacun puisse trouver une quiétude qui le libérerait.

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Dimanche 9 janvier 2011 à 0:09

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