Je suis devenue incapable de crier, incapable de pleurer pour moi-même. Je n'arrive plus à rire aux éclats avec sincérité.  J'essaie de me souvenir de ces moments où mes émotions étaient si fortes qu'elles m'étaient intolérables... Je ne ressens rien d'insupportable. Je suis devenue atrocement neutre. Pas d'hystérie, de sanglots, de colères, de fous-rires, d'extase.  Je suis l'apothéose de la gentille fille, qui ne fait pas de vague, qui ne se lâche pas, qui gênerait presque un peu.

Et je suis censée faire ressentir  toutes ces émotions comme si je les ressentais moi-même ? "As-tu déjà frissonné en jouant ? As-tu déjà pleuré ?"  J'ai simplement ricané en secouant la tête, les larmes aux yeux... Il y a un an j'en aurais pleuré. Vraiment, j'aurais été dévasté par le fait de ne pas y arriver. Et là je... je m'éteins. Je secoue la tête, je retrouve mes esprits, et je passe à autre chose. Comment peux-t-on ne pas se lamenter quand on inspire aucun sentiment, aucune vibration, aucune étincelle ? Comment peux-t-on faire de la musique sans en faire ? Je suis une véritable coquille vide, et lorsque j'essaie de me secouer, rien ne retentit. Comme si j'attendais quelque chose ou quelqu'un qui pourrait combler le manque.

Mais le manque de quoi ?


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Lundi 10 septembre 2012 à 22:06


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Jeudi 12 juillet 2012 à 13:21

Il y a certaines personnes que je n'oublierai jamais. Certaines pour m'avoir fait sentir bien, d'autres pour m'avoir brisée. Je suis reconnaissante envers chacune d'elle. Vous ne pouvez pas être relevés si vous n'êtes jamais tombés. Alors peut-être que je raisonne bizarrement, peut-être que je suis folle à lier, mais les personnes qui m'ont blessée m'ont vraiment fait grandir.

On n'évolue pas avec les gens qui nous soutiennent, on évolue quand on se met en travers de votre chemin. Quand vos opinions sont remises en question, quand quelqu'un arrive à vous faire douter de vous-même à chaque minute. C'est comme ça que l'on devient vraiment fort, en arrivant à rester nous-même malgré les obstacles.

Il y a des souffrances que je n'oublierai jamais. Mais je sais maintenant de quoi je suis capable. Et croyez-moi, vous pouvez toujours essayer de me faire chuter, je me relèverai à chaque fois plus solide que jamais.


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Dimanche 3 juin 2012 à 0:50

« I saw you screaming and no one can hear.
You almost feel ashamed that someone could be that important,
That without him you feel like nothing
No one will never understand how much it hurts.
You feel hopeless but nothing can save you,
And when it's over and it's gone,
You almost wish that you could have all that bad stuff back so that you can have the good. »
 

Vendredi 27 avril 2012 à 0:35

"Ne plus me courir après c'est une chose, mais là tu parles de tout arrêter !"

Le problème tu sais, c'est qu'il n'y a rien à arrêter.
Il n'y a plus rien à sauver entre nous.

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Samedi 31 mars 2012 à 0:40

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