Parfois, j'ai l'impression que malgré tout les efforts que je fais, malgré tout le mal que je me donne, je ne corresponds toujours pas aux attentes des personnes qui m'entourent. Je suis encore trop chiante, trop exigeante, trop secrète, beaucoup trop contradictoire, tellement trop mais pas assez à la fois. Je ne rentre pas dans le cadre, et je ne suis pas non plus assez à part pour faire la différence. Je suis fatiguée de penser que je ne suis pas assez bien, alors que je n'ai pas réellement de quoi me plaindre.

   Le temps s'échappe et mes envies s'accumulent, je ne suis rassasiée de rien et j'ai faim de trop de choses pour me reposer. La peur de ne pas profiter, de ne pas vivre assez, me prend aux tripes tous les jours, mais la peur de vivre est tout aussi terrifiante. Je ne me laisse jamais submergée, ou plutôt jamais longtemps. J'espère un jour me réveiller en pensant que je suis fière de moi, et non plus en étant insatiable d'améliorations.

   Je suis triste de ne pas savoir aider suffisamment autour de moi, à défaut de m'aider moi-même.


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Mardi 17 septembre 2013 à 1:13

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Tu ne comprends pas que je préférerais mille fois être à ta place pour emmener cette douleur avec moi, plutôt que de te la laisser sur le dos ? Que mon cœur se brise à chaque plus quand tu m'avoues que tu ne vas pas bien ?

Ça me donne envie de vomir de savoir que je suis à l'origine de tout ce gâchis, que si je n'avais pas été là, tu irais sûrement très bien à l'heure qu'il est. J'ai l'impression de mettre le désordre partout où je vais, comme si, parce que je suis abîmée, je devrais en écorcher d'autres. Je détruis tout sur mon passage, et ce n'est pas juste pour toi, ce n'est juste pour personne.

 Je te dis de m'oublier parce que tu vaux tellement mieux que tout ça. Je ne sais pas si je serais capable de m'en sortir sans égratignures si tu me laissais, mais cela n'a aucune importance, je serais prête à me jeter dans le feu si cela signifiait que tu serais heureux. Il faut que tu comprennes que tu es beaucoup mieux sans moi, que je n'ai rien d'extraordinaire. Te faire du mal était la dernière chose que je voulais.


Je souhaiterais disparaître car je ne pense pas être celle qui pourrait te relever, mais à chaque fois que quelqu'un me parle de toi, j'oublie. J'oublie que je devrais te laisser respirer, que je n'ai rien à faire là. Je n'arrive pas à te laisser tranquille, alors il va falloir que ce soit toi qui me mette de côté.

J'en pleure d'avance, mais est-ce qu'on a le droit de se lamenter pour quelque chose que l'on a causé ?


Dimanche 25 août 2013 à 22:28

«  - Si tu devais définir ton caractère en un seul mot, tu dirais lequel ?

- Persévérante. »


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Dimanche 13 janvier 2013 à 21:08

Je n'ai jamais pensé que quelqu'un devrait prendre soin de moi. Il est beaucoup plus rassurant de ne compter que sur soi-même. On se sent fort, indépendant, capable de tout. Rien ne peut nous ébranler, et s'il arrive un soir, quelques jours, quelques semaines où rien ne semble plus aller, on croit dur comme fer que tout ira bien plus tard. Que ce n'est pas la fin.

Notre bonheur dépend de nous-même. Le confier à quelqu'un d'autre est une chose complètement aberrante. Tout est une question de vision de la vie.

Je n'ai jamais pensé que quelqu'un devrait prendre soin de moi.


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Samedi 12 janvier 2013 à 19:44


Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à parler de moi sans m'empêcher de pleurer ?


 

Lundi 24 septembre 2012 à 19:55

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