A toi, mon amour.
Cela fait déjà longtemps que je souhaite te dédier un de mes écrits, mais malheureusement les bons mots sont souvent insaisissables, et dès qu'il te semble en avoir attrapé quelques uns, ils s'envolent aussi vite qu'ils sont arrivés. Or je ne peux t'écrire un texte avec des tournures, des expressions, avec un langage qui ne me satisfasse pas.
Hier, lors de ton départ, je n'ai pu m'empêcher de réfléchir à la raison pour laquelle tu es inexorablement singulier de tous mes proches, attirant ainsi une distincte et atypique attention de ma part. Qu'est-ce qui te rendait, et te rend, toujours plus différent et par conséquent toujours plus estimé ? Tu n'es pas sans savoir que ma sympathie n'est pas difficile à gagner ; pourtant je ne me laisse pas imprégner jusqu'à la moelle de l'adoration que je détiens pour les personnes qui me sont chères.
Tu as su, avec une extrême habileté, te rendre indispensable.
Tu as su m'imbiber de ta présence, jusqu'à contaminer mon coeur, puis mon âme.
Il ne me reste plus que mon esprit qui, hélas, ne se détourne jamais de toi.
Pourquoi ? Parce que pour la première fois de mon existence, je me sens réellement importante aux yeux de quelqu'un. Jamais aucune personne n'aura fait tant de sacrifices, ne m'aura porté tant d'attentions, même si comme toi beaucoup ont affirmés ressentir les sentiments que tu me portes, ou simplement avoués tenir à moi.
Je n'ai pas peur de mes propos et de mes actes. En définitif, je n'ai pas peur de moi-même quand tu es près de moi. Et ce qui est inmanquablement fabuleux, c'est de n'être plus effrayée, du moins avec toi, à l'idée d'être délaissée. Tu as su te glisser dans mon coeur, et pour être franche, je ne te laisserai pas en sortir.
When you laughed, you had my urge to laugh with you.
When you cried, you had my urge to hold you.
When you said you loved me, you had my heart forever.”