J'y croyais pourtant, à cette amitié qui paraissait indestructible. Je m'accrochais à nos rires, comme on s'accrocherait à une étoile filante s'élevant encore et encore. J'étais bien, entière, moi-même.
J'étais naïve, une fois de plus. Tu étais sans doute trop bien pour moi.
J'imagine souvent qu'on a sûrement changer, toutes les deux, et que l'étoile s'est épuisée pour me laisser retomber. Tu es restée en haut, guillerette, tranquillement installée sur un nouvel astre certainement plus beau, plus brillant,et plus confortable.
J'ai tenté de me saisir de ta main tellement de fois, si tu savais. Mais tu n'avais pas l'air de vouloir me retenir. Je crois même que tu m'as propulsée vers le bas pour ne plus avoir à supporter mon poids devenu indésirable. Je t'avouerais que je n'ai pas compris immédiatement.
C'était, pour moi, inconcevable.
Tu représentais tellement depuis ces quelques années, qu'il était presque incensé de croire que ce n'était pas réciproque. Je t'en veux je crois, de m'avoir fait espérer que ça s'arangerait un jour.
Cependant, je m'en veux surtout d'en avoir été convaincue, de ne pas avoir accepter la vérité.
J'avais foi en une amitié assurément déjà éteinte. Je t'aimais tant, tu sais?
Mais il faut croire que ça n'a pas suffit.
Et il arrive un point où on se demande comment tout cela a pu arriver, déraper, où on ne comprend pas, " inconcevable. "
En tout cas, tes mots sont beaux, et comme je m'y retrouve..
Bises,