Je sais pas pourquoi, mais j'ai un énorme élan d'amour vers la vie là. Quand je dis énorme, c'est vraiment... gigantesque, immense, grandiose. Je pourrais aller danser sous la pluie, là maintenant.
...
D'ailleurs j'y vais. Soyons fous !
Dimanche 9 décembre 2007 à 17:18
" Parfois, en voyant dans la rue une jolie femme, élégante, soignée, hyper-féminine, un peu bête, je sens mon équilibre vasciller. Mon intelligence lutte avec moi-même, ma souffrance m'apparaît comme un poids oppressant, une chose laide, anti-féminine, et je voudrais être belle et bête, une jolie poupée désirée par un homme, comme si c'était la consécration suprême de notre condition de femmes, alors qu'il s'agit d'un besoin très primitif.
L'amitié, la considération, l'amour qu'on nous porte en tant qu'êtres humains, c'est bien beau, mais tout ce que nous voulons en fin de compte, n'est-ce pas qu'un homme nous désire en tant que femme ?.."
L'amitié, la considération, l'amour qu'on nous porte en tant qu'êtres humains, c'est bien beau, mais tout ce que nous voulons en fin de compte, n'est-ce pas qu'un homme nous désire en tant que femme ?.."
Etty Hillesum.
Jeudi 22 novembre 2007 à 21:03
_Le monde est illusoire.
Naïve.
Samedi 10 novembre 2007 à 15:19
La tasse de café glissa de ses mains et s'écrasa sur le sol.
Des morceaux de terre cuite volèrent dans toute les directions, s'éparpillant sur le carrelage de la cuisine.
Elle s'écroula.
Son corps était endolori par la douleur.
Elle ne le sentait pas. Seule une douleur sourde dans sa poitrine monopolisait son attention.
C'en était trop.
Secouée de spasmes, elle prit un fragment particulièrement coupant.
Le sang se mêla au café et aux larmes si souvent perdues.
Des morceaux de terre cuite volèrent dans toute les directions, s'éparpillant sur le carrelage de la cuisine.
Elle s'écroula.
Son corps était endolori par la douleur.
Elle ne le sentait pas. Seule une douleur sourde dans sa poitrine monopolisait son attention.
C'en était trop.
Secouée de spasmes, elle prit un fragment particulièrement coupant.
Le sang se mêla au café et aux larmes si souvent perdues.
Vendredi 19 octobre 2007 à 15:19